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Hermétique, vous avez dit hermétique ?
FC Nantes / Gueugnon (0-0) - 10ème journée (jeudi 4 octobre à 18h15)
Heinz : au bon choix de Kita  

Nantes a concédé contre Gueugnon son deuxième nul à domicile (0-0). Manque de fraîcheur, arbitrage trop laxiste, adversaire ultra-défensif, il est aisé de trouver des explications à ce faux-pas. Il faut y ajouter le conformisme footballistique des Canaris et la curieuse prestation de Marek Heinz. En voilà un qui nous doit une revanche. Saura-t-il nous la donner ? Quand on privilégie le commerce sur le football, ce que fait Nantes depuis de trop nombreuses années, on s’expose à ce genre de déconvenues. Le FC Nantes est devenu un club comme la plupart des autres, ignorant des valeurs qui ont fait son originalité et sa gloire. Le maire de la ville, venu assister à la rencontre à côté de Kita, s’en est-il rendu compte ? (B.V.)


(© 2005) FCNantes.com (http://www.fcnantais.com/0708/20071004ch10apNantGueu.php)
[FCNantais.com] - Après Match (Résumé)
Résumé du Match


Contre Gueugnon, on ne s'amuse pas
Gueugnon n'a jamais été une équipe contre laquelle on s'amuse, Nantes a vérifié à ses dépens cette maxime que tous les habitués de Ligue 2 connaissent par cœur. Les Forgerons ne possèdent peut-être plus les vertus ancestrales de leurs aînés, étayées sur la solidité, la combativité, la résistance, le courage et une volonté aussi solide que l'acier que l'on travaillait autrefois sur les bords de l'Arroux, mais ils savent toujours défendre, s'arc-bouter devant leur but, laisser un minimum de centimètres disponibles, se bagarrer sur tous les ballons, suivre leurs adversaires à la trace, s'accrocher à tout ce qui passe, y compris les maillots.

Mais si Gueugnon reluque davantage vers son passé, lequel le conduisit tout de même, certains soir, à ridiculiser le «grand » Paris Saint-Germain, que sur un présent difficile, Nantes se situe à peu près dans les mêmes dispositions d'esprit. On l'a déjà beaucoup écrit, l'équipe bâtie par Gravelaine et Kita ne s'inscrit pas dans la tradition du club et si on veut bien croire qu'elle va nous permettre de remonter, on n'est pas idiot au point de croire qu'elle représente l'avenir.

Larièpe en tribune
Nantes avance désormais au coup par coup, c'est le choix de sa direction, il relève d'une philosophie identique à celle des dirigeants précédents, le tandem Gripond-Roussillon, et la présence, pour la première fois, dans la tribune officielle de Christian Larièpe, transfuge de l'Olympique de Marseille, quelle référence ! n'est pas faite pour rassurer. Ici, nous avons clairement annoncé qu'il ne serait pas le bienvenu, on espère que son engagement tient à d'autres critères que son amitié avec le président.

On a noté aussi l'apparition de Jean-Marc Ayrault au côté de Waldemar Kita. Il y a quelques années cet homme d'affaires, le terme mérite d'être médité, n'était pas assez « bien » pour acheter le club, aujourd'hui le maire lui serre la main. La politique contraint les hommes à beaucoup d'acrobaties.

Nous sommes dans un bateau, il faut faire avec
Mais revenons au terrain et donc à ce match nul qui laisse les Canaris sur leur faim tout en leur permettant de conserver leur fauteuil de leader. Huit matches sur les dix que comptaient cette dixième journée s'étant terminé par un partage des points, les positions n'ont évidemment pas changé, Nantes a toujours en mains ses presque deux jokers puisque le quatrième du classement est à 6 points, s'il s'agit de Troyes (prochain visiteur de la Beaujoire !), à 5 si Montpellier remporte son match en retard. C'est une position solide et l'heure n'est sans doute pas à la remise en cause. Nous sommes dans un bateau, il faut faire avec.

En plein conformisme
C'est à dire avec une équipe qui a progressé, qui est solide, qui appartient, on l'a dit, au gratin de la Ligue 2, mais qui n'est ni géniale ni inventive, on l'a également déjà écrit. Elle ressemble dans ses schémas directeurs à beaucoup de celles qu'elle affronte, elle est conformiste comme Gravelaine, l'homme qui mélange les genres, comme Der Zakarian, le technicien qui privilégie les duels, comme Kita le président dont l'une des préoccupations essentielles semble de se projeter à la une des magazines qu'il fait éditer, comme l'avant-dernier numéro de « Jaunes de Coeur » l'a montré.

L'équipe nantaise vaut davantage par ses individualités que par son jeu collectif et lorsqu'il lui faut assumer la direction des opérations elle se montre empruntée. Contre Gueugnon, elle n'a pas eu de réussite (mais elle en a beaucoup bénéficié depuis le début de la saison), elle n'a pas ouvert le score rapidement, permettant ainsi à son opposant de prendre de plus en plus confiance, ni Bagayoko ni Shereni ne sont parvenus à faire la décision sur un coup d'éclat. Alors elle est restée à quai.

Politique de commerce égale erreurs
Le feu n'est pas déclaré, on veut dire sur la pelouse, il y a pourtant matière à réfléchir. Que vient faire par exemple Marek Heinz ? A quoi a rimé son achat ? Qu'il ait du talent est une évidence mais il ne faudrait pas qu'on s'aperçoive qu'il n'est qu'un soliste, un joueur de salon. Une sorte de Wilhelmsson en moins fort, moins rapide et même moins volontaire. Laissons lui encore le bénéfice du doute, un temps d'adaptation si on préfère, et ensuite il faudra voir. En sachant qu'une politique basée sur les transferts, sur le commerce, débouche obligatoirement, sur des erreurs. Nantes devrait le savoir depuis que Gripond et Roussillon l'ont inscrit dans cette spirale négative. Cette poudre aux yeux pour supporters obtus.

Manque de fraîcheur, c'est vrai que le calendrier est fou
Sinon, on peut évidemment s'interroger sur les raisons de la mise au repos de De Freitas, il ne s'agissait pas forcément d'une riche idée, même si ce jugement doit être relativisé par le fait que l'ancien Amiénois n'est pas un monstre physique. Mais c'est son absence qui a provoqué le déplacement de Da Rocha du flanc droit à un poste de milieu récupérateur, au côté de Shereni, et c'est ce mouvement-là qui nous a valu la titularisation de Heinz. Contre la défense renforcée de Gueugnon, il aurait fallu essayer de passer sur les côtés, or le Tchèque fit tout le contraire, il aurait été souhaitable aussi d'accélérer les transmissions, or Heinz ne fit que les ralentir et multiplier les remises en arrière.

Il est également permis de mettre l'accent, et Derzakarian l'a fait, sur le manque de fraîcheur provoqué par l'accumulation des matches et des déplacements. L'argument est bien sûr recevable, d'autant plus que Gueugnon avait bénéficié d'un temps de récupération supérieur à celui de Nantes. Mais on ne va changer ni le calendrier, ni Thiriez ni les désirs des chaînes télés. La politique des dirigeants du foot privilégie le fric au détriment du sportif, dont ses principaux dirigeants n'ont que faire, il ne s'agit pas d'une nouveauté et on voit encore pire en Ligue 1 qu'en Ligue 2 puisque cette semaine des équipes vont jouer à 48 heures d'intervalle. Pendant ce temps là le Conseil de l'éthique, dirigé par l'inénarrable Rocheteau, ira se préoccuper des déclarations d'un entraîneur, Franck Dumas par exemple, à propos d'un arbitre. Elle ferait mieux de commencer par demander des comptes au président de la Ligue qui joue avec le physique des joueurs et la régularité des compétitions.

Deux penaltys oubliés
Puisqu'on a parlé de l'arbitrage, on ne manquera pas de signaler que Julian Grelot n'a guère été à la hauteur au cours de ce Nantes- Gueugnon. Il n'a pas su réprimer les irrégularités, il a donc favorisé le jeu dur et les tricheries. Il est resté de marbre sur une intervention très limite de Genevois sur Bagayoko à la 35è minute et sur une main plus que suspecte d'un défenseur bourguignon sur un retourné de Bagayoko, juste avant le repos. Il aurait pu, les deux fois, siffler penalty. Kita ne manqua d'ailleurs pas de le souligner. Sur l'autre action discutable, le sauvetage effectué par Tony Heurtebis, du bout des gants à la 84è minute, il semble bien que Julian Grelot ait eu raison, que le ballon n'avait donc pas entièrement franchi la ligne. De toute façon, il n'y avait pas corner sur l'action ayant provoqué ce litige.

Domination écrasante
Manque de fraîcheur, arbitrage défaillant, adversaire ultra-défensif et truqueur, lacunes dans la construction, limites techniques : l'histoire de cette rencontre hermétique tient dans ces constatations. Bien sûr que la domination de Nantes aurait mérité un meilleur sort. Mais le portier bourguignon Romuald Peiser se montra souvent à son avantage, on le vit ainsi briller dès la 3è minute dans un face à face avec Bagayoko. Dossevi manqua, lui, de promptitude (et pourtant il n'avait joué que 25 minutes à Grenoble) et il se trompa dans ses choix, Capoue de lucidité et Shereni d'un poil de précision dans ses missiles longue distance. Les relances de Poulard furent hasardeuses, l'une d'elles engendra d'ailleurs un geste de dépit de Der Zakarian (32è), Olivier Thomas connut des difficultés et c'est, comme souvent, de son côté que passèrent les rares contres attaques adverses. On pense notamment au contre de Cissokho, à la 18è minute. Heureusement, le Gueugnonnais centra dans le vide.

Un coup franc au-dessus, un autre à côté
En fin de première période, Nantes aurait mérité d'ouvrir le score. Sur l'un des penaltys qui ne lui furent pas accordés, sur une action confuse illustrée par des tirs à répétition mais contrés (34è) ou sur une tête de Pierre repoussée par un Forgeron sur sa ligne.

Le second acte releva d'un scénario à la Fort Chabrol. La pression de Nantes s'intensifia mais elle resta vaine. Une attaque Mareval-Capoue (centre de la gauche)-Bagayoko (remise en retrait)-Dossevi aurait mérité un meilleur sort, malheureusement l'ancien Valenciennois frappa à côté (52è). Trois minutes plus tard, il rata un centre de Thomas. Puis il échoua face à Peiser (61è). Bref, ce n'était pas son soir. Pas non plus celui de Bagayoko dont un coup franc passa au-dessus de la cible (62è). Quand Da Rocha lui avait glissé la ballon, on avait pensé à son ouverture du score à Grenoble. Les conditions étaient similaires, le résultat fut différent.

Claudiu Keserü, entré à la place de Dossevi à la 69è minute (en même temps que De Freitas qui succéda enfin à Heinz), amena du nouveau. Mais sa reprise de le tête d'un centre de Capoue passa au-dessus (77è) et son coup franc des trente mètres de la dernière chance, au bout des arrêts de jeu, frôla un montant.

Juste après, l'arbitre donna son ultime coup de sifflet.


B.V., le 5 octobre 2007.

(© 2007) FCNantais.com (http://www.fcnantais.com/0708/20071004ch10apNantGueu.php)


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