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Patience pour les joueurs, défiance envers les dirigeants
(chronique du lundi 16 août 2004)

Jean-Luc Gripond a les oreilles qui sifflent
 

Premier match de la saison à domicile et déjà les supporters, de la Tribune Loire principalement, s’en sont pris ouvertement au Président Jean-Luc Gripond. Ces manifestations ne sont pas précipitées, bien que la saison débute, puisqu’elles visent principalement à contester une gestion sportive jugée désastreuse. La fuite des talents ou des joueurs emblématiques, avec pour point d’orgue le transfert de Mathieu Berson, absolument pas nécessaire mais déjà symptomatique, poussent les supporters à la révolte. Les joueurs ne sont pas visés, mais risquent de subir prochainement le contrecoup du recrutement malingre et inadapté, mené par l’équipe dirigeante.

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Il ne fait pas bon être supporters du FC Nantes en ce début de saison. Aussi peuvent-ils envier leurs homonymes Lensois, Monégasques ou Toulousains de pouvoir soutenir des effectifs aux moyens certes disparates, mais avec des ambitions affichées, portées par un recrutement qui donne déjà des résultats.

C’est heureux, il y a encore des clubs qui dépensent et qui investissent. Le football professionnel est un panier percé. Qu’importe, il est porteur de rêves et d’espoirs. Le bénéfice ne tombe pas forcément dans les caisses des clubs, mais les retombées sont ailleurs : un peu dans les sourires des gens qui quittent leur enceinte bruyante, de ceux aussi, qui loin du Stade et l’oreille rivée au poste de radio, vibrent pour les couleurs du club et des idées qu’il véhicule.

A t’on besoin de contenter un Monégasque ?… Si sportivement Didier Deschamps a assuré superbement la parenthèse, c’est aussi, financièrement, une résurrection. Monaco, annoncé moribond, sur la paille, lâché de toute part, certains en faisaient déjà des gorges chaudes, comme une revanche sur les financements opaques et les avantages fiscaux. Mais, le rocher a trouvé les fonds tandis que Nantes touche le fond, en prenant le problème à l’envers. Alors les supporters mécontents demandent que certains ne s’accrochent plus trop. Ils reprochent des vannes ouvertes en grand, en imaginant le Président, les yeux rivés sur ses équilibres financiers au détriment des équilibres sportifs.

Tandis que les dirigeants les insupportent, les supporters protègent encore les joueurs qui ne sont évidemment pas en cause. Mais qui pourraient céder à la tentation de renvoyer la balle dans le camp des non sportifs. Déjà, Mickaël Landreau, pour l’instant fort discret, ce qui fut moins le cas lors de l’intersaison précédente, à l’occasion par exemple, d’une interview accordée à France Football, dans laquelle il ne mâchait pas ses mots à l’encontre d’un Président gestionnaire jugé déjà « petit bras ». Aujourd’hui, il se contente de protéger les jeunes qui entrent dans une équipe lâchée par ses ex-cadres, avant de monter prochainement au créneau si les choses s’enveniment.

On se dit parfois que le miracle du début des années 90 fait aujourd’hui du tort. Quand pour justifier l’exile et la confiance accordée à la formation, on prie pour que cela se reproduise. Le FC Nantes ne vit-il pas de cycles plus ou moins longs, plus ou moins bons. Il se nourrit surtout d’un amalgame judicieux entres joueurs d’expériences et jeunes issus du centre. Mais le dénominateur commun est le talent. Le ciment : le jeu « à la Nantaise ». Désormais le club manque de l’un et de l’autre.

Alors le supporter est prié d’être patient. Qu’on ne lui demande tout de même pas d’être amnésique. Patient avec les joueurs et l’entraîneur, bien qu’il n’ait pas fait suffisamment acte de contre-pouvoir, notamment dans l’affaire Berson, c’est l’évidence. Patient avec la direction, il y a des limites à ne pas dépasser.

Quant aux joueurs, ils ne devront pas patienter mais plutôt réagir et prendre conscience que les bases du jeu et la maîtrise collective sont à retrouver au plus vite. Le temps n’est pas actuellement aux belles phrases à la nantaise : « on s’en sortira par le jeu ». Samedi soir, rien dans le spectacle proposé à l’emporte pièce, ne laisse à penser que les Nantais trouveront la solution rapidement.

Cette saison de transition risque donc de se dérouler dans la douleur, et à continuer d’évoluer ainsi, les Canaris courent à la catastrophe. Aujourd’hui, c’est une équipe qui jouera le maintien que les supporters doivent soutenir. A charge pour les joueurs d’en prendre l’habit. Or samedi soir, à maugréer contre des solutions qui ne venaient pas, les Canaris ont souvent oublié qu’il fallait aussi se battre ensemble et ne pas courir dans le vide. C’est d’ailleurs lorsque certains joueurs ont sonné la révolte, Nicolas Savinaud et Jérémie Toulalan en tête, qu’ils ont mieux joué et trouvé l’ouverture par Hassan Ahamada.

On imaginait un calendrier favorable en ce début de saison. Or le déplacement à Rennes et l’accueil des Toulousains qui viennent d’étriller les Strasbourgeois d’Antoine Kombouaré à La Meinau, apparaissent désormais comme des obstacles difficilement surmontables. Si les Nantais sont encore réguliers pour n’encaisser qu’un seul but par rencontre, ils pourraient bien regretter ce résultat somme toute honorable, très prochainement.

Il faut pourtant terminer sur une note optimiste, sinon à quoi bon être supporter, et se dire que Nantes a déjà souvent joué au yo-yo avec son jeu et ses résultats par le passé. Si la maîtrise collective a un peu disparu, on sait qu’elle rejaillit parfois quand on ne l’espérait plus. Parce qu’à Nantes, avant qu’on ne chamboule tout, d’un coup, cette maîtrise, enseignée à tous les niveaux de la formation, est une fondation sur laquelle on peut s’appuyer dans les pires moments.

Frédéric Porcher, le 16 août 2004.

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