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Rennes : qui n'en veut du modèle nantais…

(Chronique inique, le 2 juin 2006)

Denoueix à Rennes : ouf c'est non !
 

Les Rennais en ont décidément après le FC Nantes. Après avoir copié le modèle « école de foot » avec un centre de formation flambant neuf, voilà-t-y pas qu'ils cherchent à récupérer les modèles du modèle. Ils ont en effet tenté d'enrôler Raynald Denoueix. L'opération séduction à tourné court. Pas découragés, les voilà à la pèche au père spirituel : Coco Suaudeau. RMC, la radio où bosse Luis Fernandez, s'en est fait l'écho. Après Vahid, Laszlo, les Rennais devraient songer à Luis. Dans la langue, il y aurait comme une continuité… (*) Dommage ils ont raté Blazevic aussi. Le Parisien, pas Luis mais le quotidien, a repris la nouvelle hier. Ils y rajoutent un peu de piment. Christian Karembeu serait lui aussi de la partie. Allez Rennes ! (F.P.)


(http://www.fcnantais.com/articles/060602AmisRennais.php)

Rennes n'aura pas Denoueix. Nantes garde Gripond

Denoueix n'a pas tardé à dire non à Cueff. Un rendez-vous gastronomique avec le Président rennais et Dreossi son directeur technique, à peine remis de l'épisode coup de bluff de Gourcuff et son agent. Un coup de fil le lendemain de notre Raynald à nous qu'on n'a plus, et une fin de non recevoir cinglante. Paf, Ouf… C'est vrai que nous pouvons faire les malins maintenant, mais on l'a eu spécialement mauvaise sur le coup, et on ne vous dis pas ce que Gripond aurait pris sur le coin du blaire si par malheur Denoueix avait pris le chemin de la Route de Lorient pour aller à Rennes. Ça aurait été injuste d'ailleurs de s'en prendre à notre ex-Président toujours là. Car c'est quelqu'un qui travaille vraiment bien selon son porte-parole officiel. Un Prost liquidé, un RCP-Cintura rétrogradé et liquidé aussi, malgré les aides nantaises, présidentielles officielles et officieuses. Un FC Nantes, enfin, en situation de dépôt de bilan rattrapé in-extremis avec descente évitée par la grâce d'équipes aujourd'hui en L2. Non vraiment, un tel bilan, ça vous pose un bon professionnel avisé. Ou alors, à moins d'une vocation manquée chez Lagostina, c'était juste une sacrée scoumoune. Désormais le Rudi, c'est le fer à cheval du jockey jovial Jean-Luc, c'est son trèfle à 4 feuilles. Car depuis, notre Gripond il a tout compris, il sait tout faire et le fait bien, et la police judiciaire ne viendra plus jamais traîner du coté de la Jonelière. La belle vie et un avenir radieux quoi.

Denoueix ne pensait pas pouvoir faire mieux que Bölöni

Officiellement, coté rennais, car l'ex-entraîneur des Canaris est du genre discret, l'ex-futur entraîneur de rouges et noirs encore plus mal habillés par Airness que les jaunes et verts, s'inquiètait de la valeur de leur effectif pour la prochaine saison. Il est vrai que sans Frei, Kallstrom, Gourcuff ou Fati, les Stadistes, après deux saisons plus qu'honorables, s'apprêtent à tomber dans la quadrature du cercle, jamais résolue par leur voisin nantais : comment durer sans être pillé. A propos de son rendez-vous avec Denoueix, Cueff précise : « nous n'en étions pas encore arrivés aux questions financières, il ne s'agit pas de ça. Seulement il ne pensait pas pouvoir faire mieux que Bölöni ». Evidemment, présenté comme ça on comprend mieux le refus du Nantais. Ça n'est sans doute pas très difficile de faire mieux que l' « Hongro-Roumain », mais Denoueix n'est pas du genre à s'engager ailleurs, même tout près, pour s'étalonner sur son prédécesseur…

Rennes avait déjà essayé de recruter Denoueix, il y a 10 ans.

Les Rennais devront donc se contenter d'avoir été écoutés par Raynald. D'autres n'ont pas été aussi loin dans les négociations. Ça n'est d'ailleurs pas la première fois que Denoueix est approché par les Rennais. Alors qu'il était encore à la formation, ils essayèrent déjà de l'enrôler. Perdre Hillion et Denoueix coup sur coup, c'eût été fort. Les Nantais, où n'officiaient pas encore Jean-Luc Gripond et la Socpresse, avaient rapidement pu le convaincre de résister aux sirènes de l'ascenseur en lui proposant d'être le « second » de Jean-Claude Suaudeau. Après un peu plus d'an an, il lui succèda lorsque Suaudeau, ronchon de voir que Nantes ne s'en sortirait jamais en lâchant un à un la génération 92, décida de claquer la porte.

Ekoko signe son premier contrat pro à Rennes

Comme le Stade Rennais semble obsédé par le modèle nantais et offrir d'autres garanties de durée qu'un Dassault obnubilé par son désengagement, Monsieur Cueff se déclare désormais à la recherche d'une solution originale. Et l'original de service serait Jean-Claude Suaudeau lui-même. Pour couronner le tout, Coco travaillerait de concert avec Christian Karembeu. C'est effectivement plus original que plausible. RMC avant hier, Le Parisien hier, s'en sont fait l'écho. Dans le même temps, on apprenait que le jeune Ekoko venait de signer son premier contrat pro à Rennes. N'y a-t-il pas eu un peu de friture sur la ligne (*) ? L'explication viendrait en fait d'un scoop, « l'Ekoko va signer à Rennes » lâché par Bölöni, déjà monégasque, sur les ondes de Radio MonaCoco. On est taquin.

Les entraîneurs du modèle nantais sont des ours mal léchés

Autant Raynald Denoueix avait été déjà adopté par les supporters rennais, oublieux de leurs ressentiments à l'égard de leurs ennemis jurés, qui avaient fait leurs l'adage Ouaddouien : « il ne faut pas brûler la peau de l'ours (Suaudeau et Denoueix ne sont-ils pas un peu des Ours dans le milieu ?) avant de l'avoir vendue », autant la paire Suaudeau-Karembeu est loin de rallier tous les suffrages aujourd'hui. Il est vrai, même si Ouaddou est parti, qu'un ours averti en vaut deux et dans ce cas c'est l'expulsion.

Nantes à l'aide de Rennes.

On comprend donc qu'il faut aider nos amis rennais à se trouver un nouveau coach. Ça ne sera pas Denoueix. Suaudeau on en doute. Il reste donc Blazevic, on l'a dit, Loïc Amisse qui a des touches en Afrique, et Angel Marcos qui pige à l'Equipe TV, comme Denoueix à Canal +.

Certains supporters nantais songeraient même à une triangulaire : Bölöni à Monaco, Le Dizet en retour à la source rennaise et Denoueix à Nantes. Seulement voilà, en matière de triangle anguleux et douloureux, tant que Dassault, Roussillon et Gripond seront là, il n'y aura pas de retour de Denoueix possible. C'est d'ailleurs bien parce que nos trois larrons sont toujours là que Rennes se dit que c'est le moment ou jamais de récupérer nos icônes. Sans déconner, en parlant d'Icaunais, Auxerre est un bon modèle aussi. Pourquoi n'ont-il pas penser au groggy là, ci-devant Roux gros bonnet de TF1, enfin plutôt du Canal de Nantes à Paris où sont allés naviguer les Armand, Yepes et Landreau..

Rennes à l'aide de Nantes

Mais si Rennes insiste à vouloir lorgner 100 kilomètres au sud, il y a d'autres pistes possibles. Gripond pourrait remplacer Dreossi coupable de s'être laissé embobiner par l'agent du fils Gourcuff. Laszlo Bölöni voulait Bratu ? Il avait raison ce sera le remplaçant idéal de Frei, car Frei c'était un peu un mélange neutre de Trezeguet et Cissé. Si Bratu ne fait pas l'affaire, il y a bien Mamadou Bagayoko, mais ce sera pour un an seulement. C'est son tarif. Pour remplacer Källstrom, pourquoi pas Aurélien Capoue ? Sinon il y aura Rossi, mais il faudra attendre le mercato d'hiver. Pour remplacer Faty et Ouaddou, il nous reste Caceres à 3 millions ou alors le petit Thicot en prêt, un petit jeune dans la lignée de Faty, ou encore Jean-Jacques Pierre, un gars certain de réussir… un jour.

Ne nous en voulez pas amis rennais. Contrairement à vous, on continuera d'applaudir vos bons résultats lorsqu'ils sont scandés à La Beaujoire, à la mi-temps et à la fin des rencontres. Entre Bretons, faut s'entraider.


F.P., le 2 juin 2006

(*) Remarques issues de membres du forum FCNantais.com

 

 

 

 

 

 
 
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