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Le FC Nantes change demain.

Chronique, le 30 juillet 2007

Un nouveau visage à la direction du FCNA
 

Le verdict est finalement tombé samedi. C’est donc Waldemar Kita qui a été choisi par Serge Dassault via la Banque d’affaires de la Socpresse, Natixis, chargée du dossier de reprise du FC Nantes. Cette annonce sonne définitivement le glas des tristes années Socpresse et Dassault, après que Jean-Luc Gripond et Rudi Roussillon aient déjà laissé la place. Luc Dayan quittera donc son fauteuil de Président intérimaire d’ici une semaine. Xavier Gravelaine proche du dossier de reprise concurrent devrait s’en aller lui aussi tout comme Michel Der Zakarian. Contrairement à Dayan et Gravelaine, le coach nantais ne bénéficie pas d’un avenir assuré. Kita et Florès ont quelques jours pour préparer leur prise de fonction qui n’interviendra que la semaine prochaine. (F.P.)

(© 2007) (http://www.fcnantais.com/articles/070730LeFCNantesChangeDemain.php)


Enfin !
Sans présager de la qualité du successeur de Serge Dassault, nous serions tentés de dire : ENFIN ! Oui enfin car le bilan des années Socpresse est terrible, accablant. Sous la conduite du triste Jean-Luc Gripond et de l'inconséquent Rudi Roussillon, le FC Nantes, gangrené, a vécu une irrémédiable descente : ce soir, les Canaris joueront leur premier match en L2 après 44 saisons d'affilée en Ligue 1. Un record.

La fin d'un projet d'épiciers
De l'avis de Luc Dayan, le club était à son arrivée dans un état de déliquescence effroyable. Financièrement tout d'abord puisqu'il était à nouveau en situation de dépôt de bilan avec un déficit gargantuesque de 13 millions d'euros. Rudi Roussillon n'a fait qu'aggraver la situation qui était déjà celle d'un club au bord de la faillite lors de son arrivée il y a plus de deux ans. Sportivement aussi bien sûr, puisque le FC Nantes s'est engagé sous la houlette du duo Gravelaine, Der Zakarian, dans un projet d'épicier qui voudrait nous faire croire qu'il faut s'étalonner sur les difficultés de la Ligue 2 pour pouvoir en sortir. Un bourrage de crâne stupide fait de plates évidences et dont le projet est à contre-courant des forces vives du club.

Alors ils ont vendus Payet et Diallo pour renflouer le Groupe Dassault, tout en souhaitant garder absolument un joueur comme Bagayoko, déjà suspecté, à son corps défendant, de faire déjouer le collectif lors de sa seule saison au club. Alors ils ont dit à Savinaud et Dimitrijevic qu'ils ne cadraient pas avec leur fumeux projet. On n'oubliera pas de noter en passant que d'autres clubs concurrents, Guingamp et Grenoble, pensent différemment. En ligue 2, et débarrassé des ses deux ex-présidents, le FC Nantes se retrouvait à un moment crucial de sa reconstruction, Gravelaine et Der Zakarian ont choisi de détruire encore en s'inscrivant dans la continuité de la politique passée, celle de la catastrophe.

Les supporters sont importants
Ce nouveau retard et ces mauvais choix sont aussi de la responsabilité de Rudi Roussillon, accentuée par le dédain de Serge Dassault. Un retard rattrapé en partie sur le fil du fait d'un audit de descente tardif commandité aux experts financiers et juridiques du groupe et par la colère des supporters venus haranguer l'avionneur dans son fief de Corbeil-Essonnes. On n'a pas assez dit et écrit combien leur révolte malheureusement tardive, mais leur prise de conscience pouvait-elle réellement intervenir avant que la descente ne soit effective, était un fait absolument exceptionnel dans la vie d'un club, et qu'elle fut tout aussi exemplaire dans son déroulement.

Dayan, Gravelaine : bilan mitigé.
Oui, Rudi Roussillon, malgré toute sa bonne volonté et son attachement aux apparats de la fonction, est responsable de cette vente tardive, alors qu'un projet « sportif » aux idées courtes engage déjà tellement cette nouvelle saison. Les dossiers de reprise existaient avant et le processus de vente aurait dû intervenir deux mois plus tôt, au minimum. Le FC Nantes se serait alors épargné l'intérim Luc Dayan, Xavier Gravelaine. La mission du premier n'avait rien d'exceptionnelle : réduire le voilure et se séparer des salaires inconséquents signés par Rudi Roussillon étaient une évidence qui n'aurait pas échappé au repreneur. Quant au « conseiller technique » qui ne bénéficiait pour toute expérience que d'une courte mission au FC Istres, il aura recruté quatre joueurs dont deux connus dans ce même club (Shereni et Goussé) et un autre (Maréval), conseillé par Bati Gentili. Cela donne une idée de l'ampleur du carnet d'adresses de l'intéressé. Au rayon départ, le FC Nantes a encore dû assurer de très gros salaires pour le mois de juillet et il reste toujours au club des joueurs fortement rémunérés. On concèdera tout de même à Xavier Gravelaine ses choix plutôt avisés concernant les joueurs dont le salaire fut réduit de moitié, avec pour conséquence une rupture de contrat, et le maintien de Frédéric Da Rocha dans l'effectif. Mais encore une fois faut-il être grand clerc pour prendre ce genre de décision ?

Un cadeau qui coûte cher, très cher
Il reste que Rudi Roussillon a obtenu le FC Nantes, comme un cadeau de Serge Dassault, lequel a déclaré à un journaliste d'une chaîne privée « si vous saviez comme il le voulait et comme ça lui faisait plaisir », alors que, déjà, le Paru vendu de Michel Moulin, et Alain Florès étaient des candidats postulants à la reprise en 2004 et 2005. L'ex-Président, sans doute émerveillé au soir du sauvetage miraculeux par une Beaujoire envahissante de bonheur, entra en scène avec la nomination de Japhet N'Doram comme gage de bonne conduite. Tel un enfant gâté de Dassault, qui devait éponger les imprudences du « fiston », Rudi Roussillon ne s'est occupé du club que dans la mesure où certaines activités l'intéressaient et le mettaient en valeur, tout en occultant, en interne et en externe, les autres charges de la fonction : président « coup de vent » à La Jonelière, pas de présence à la LFP, le strict minimum auprès des partenaires, etc… De ce fait, il s'est vu contraint de conserver Jean-Luc Gripond pour les tâches moins exposées. Un travail de l'ombre qui lui convenait au sens propre comme au figuré. Pourtant, dès 2005 Rudi Roussillon pouvait remplacer Gripond par Florès… Reste à savoir si Alain Florès aurait eu assez de poids pour infléchir les lubies du « grand communiquant ».

Que Waldemar ne devienne pas Voldemort…
Le gestionnaire Alain Florès, dont la fonction reste à préciser, entre président délégué, directeur général ou simple directeur administratif et financier, sera d'ailleurs peut-être confronté à la même problématique avec Waldemar Kita, dont le surnom « Voldemort Kita » est déjà tout indiqué en cas d'échec. Le bientôt « actionnaire-président », un modèle plébiscité par certains et qui tranche avec ce qu'a connu le club depuis sa privatisation en 2000, est en effet titulaire du diplôme d'entraîneur et est, semble-t-il, enclin à se mêler du secteur sportif. On reste ainsi perplexe lorsqu'on lit une interview qui fait suite à son désengagement du Lausanne Sports : «  j'avais tant insisté pour que ce joueur soit titularisé  » Rudi Roussillon était un partisan des entraîneurs à sa botte, on espère que Kita trouvera un entraîneur sûr de son fait et dont la pseudo autorité ne se liquéfiera pas dès que le rectangle vert s'éloigne …

Dassault se sert avant de partir
Le rachat du club aura coûté entre 8 et 10 millions à Waldemar Kita. Une évaluation qui semble découler davantage d'une déduction journalistique que d'une réalité tangible, d'autant que le prix final parait avoir varié selon la prise en compte des ventes passées (et à venir ?) de joueurs. En effet, si Dassault et la banque Natixis ont semblé sérieux dans l'étude des dossiers de reprise, nous sommes par contre, sans doute naïvement, en colère lorsqu'on apprend que les ventes de joueurs comme Payet ou Diallo, ont servi à rembourser les dettes issues de la mauvaise gestion de Roussillon et du « j'm'en foutisme » de Dassault. C'est évidemment le FC Nantes qui en pâti. Ainsi, si Dassault a eu le bonheur de trouver un repreneur, il ne laisse pas, contrairement à ce qui a été promis, le FC Nantes dans la meilleure situation financière possible et n'assume donc pas ses énormes erreurs.

Dassault ne vaut donc pas mieux que Kita qui lors de son désengagement du Lausanne Sports ne pouvait ignorer les terribles conséquences d'une dette de 2 à 3 millions dans un environnement économique beaucoup moins porteur qu'à Nantes. Un an après le Lausanne Sports était en faillite et ne s'en est, à ce jour, toujours pas remis. Il continue de vivoter entre ennuis financiers et désaffection du public. La situation du club helvète n'est certes pas transposable à Nantes, il n'empêche que si Waldemar Kita peut s'enorgueillir d'y avoir connu quelques succès (2 coupes, 3 participations européennes, la mise en place d'un centre de formation), il porte assurément une part de responsabilité dans les déboires du LS. Au moins, en partant, n'aura-t-il pas lancé à la cantonade tel Dassault à propos du FC Nantes : « Ouais, c'est fini, c'est fait ! Débarrassé de ce club ! » (Ouest-France)

Qui sera le nouveau directeur sportif ?
Au-delà des jolies déclarations d'intention des deux nouveaux hommes forts du club, à Nantes il est toujours bien vu d'avoir une pensée pour le beau jeu et pour la primauté du centre de formation, même si cela vaut mieux que « le jeu j'm'en fous » (Der Zakarian) ou « le jeu à la Nantaise est un mythe » (Gravelaine), les nominations d'un nouveau directeur technique et d'un nouvel entraîneur seront un premier indicateur significatif de la volonté du nouveau président-actionnaire. Alors que de prochains recrutements sont déjà annoncés, il faudra en effet bien trouver rapidement un directeur technique ou un spécialiste du recrutement pour les mener à bien. Robert Budzynski sera-t-il missionné pour cela ? Claude Robin, proche de Kita et partenaire en défense de Bud de 65 à 69 au sein des Canaris, réintégrera-t-il lui aussi la Maison Jaune ?

… et le nouvel entraîneur ?
Pour assurer la succession de Michel Der Zakarian et de son staff, on sait que certains entraîneurs ont l'avantage de proposer un staff technique « clé en main » et salarié par une structure leur appartenant. C'est ainsi que fonctionne par exemple Guy Lacombe, qui pourrait s'être tenu éloigné des rumeurs d'intersaison pour mieux rebondir au FC Nantes. Evidemment nous ne sommes pas des aficionados des entraîneurs « agités des bancs de touche » et nous préférerions un retour de Raynald Denoueix, mais il semble que pour lui le moment ne soit pas venu. On peut le comprendre, car malgré la fin entérinée des années Socpresse, trop d'incertitudes demeurent encore et ils n'auraient certainement pas fait les mêmes choix de joueurs pour mener conjointement l'opération remontée et la reconstruction patiente d'un jeu qui lui ressemble.

Frédéric Porcher, le 30 juillet 2007

 

 
 
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