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Larièpe jette le masque

Chronique, le 23 février 2008
Larièpe attaque
 

Christian Larièpe a jeté le masque : il a décidé de nous attaquer en justice pour diffamation. L’objet du prétendu délit : l’article intitulé « Haro sur les Nantais » que nous avons mis en ligne le 5 février. Sa démarche est édifiante. Larièpe n’aime pas la liberté d'expression, il n’admet pas les critiques, il veut que tout le monde pense et parle comme lui. Il souhaite tout contrôler, le recrutement des jeunes, les transferts qui font circuler beaucoup d’argent et, aussi, l’information. (B.V.)

(© 2008) (http://www.fcnantais.com/articles/080223LariepeJetteLeMasque.php)


Nous n'avons jamais eu l'intention de diffamer Larièpe, nous pensons simplement que sa philosophie, ses actes, sa politique, ne correspondent pas aux valeurs ancestrales du FC Nantes. Et donc aux nôtres. Et nous le disons.

Larièpe, de par sa fonction, et s'il avait l'esprit FC Nantes, devrait poursuivre d'autres objectifs que faire un procès à un site qui a toujours eu, au contraire, une haute idée du football à la nantaise et qui l'a sans cesse ardemment défendu.

Parce que nous pensons que ce jeu-là contribue à grandir les hommes et non à les avilir, qu'il aide à leur épanouissement en favorisant l'intelligence par rapport à la force, qu'il met en avant la notion de plaisir, celui que l'on prend en le jouant et celui que l'on transmet aux spectateurs. Le côté artistique y prévaut sur la notion de rentabilité à outrance, or nous préférons la musique de Mozart au son des marteaux-pilons, la technique à l'engagement physique outrancier qui génère des notions de combat. Et puis, disons-le tout net, nous ne considérerons jamais les êtres humains comme des « matières premières » (2), fussent-ils issus d'un autre Continent.

Or, nous ne reconnaissons pas en Larièpe, et le procès qu'il nous intente nous le confirme, les idées de liberté et de tolérance que portaient et insufflaient José Arribas, Coco Suaudeau et Raynald Denoueix. C'est un constat, nous le faisons, il s'en offusque. Hier, Larièpe était à Marseille, avant-hier à Lausanne, un autre jour à Saint-Etienne. Demain il sera à Anderlecht, à Varsovie, à Lille ou à Pétaouchnock, ou même, pourquoi pas, à l'Inter de Milan, si Kita achète l'un de ces clubs et le lui demande. C'est son droit. C'est même, dans un certain sens, son métier, lequel peut être exercé de multiples façons, dont celle qu'il a choisie.

Mais qu'il nous permette de douter qu'il soit venu à Nantes uniquement parce que c'est le jeu à la nantaise qui l'attire. Qu'il nous laisse écrire, clamer, notre intime conviction : ses doctrines, sa façon de faire ne s'inscrivent pas dans la lignée de celles de ses illustres prédécesseurs. On n'a pas le souvenir qu'Arribas, Suaudeau et Denoueix aient entamé le moindre procès contre des amoureux du club. Ce serait les diffamer que les en soupçonner.

Nous voici donc invités au Tribunal et nous n'allons pas préjuger d'une décision de justice. Nous lui faisons simplement confiance, parce que nous croyons en l'honnêteté, la droiture et le bien fondé de nos idées. Elle nous dira pourtant, peut-être, que nous avons eu tort et nous assumerons. Mais ce qui nous gêne c'est la volonté de Larièpe de chercher à l'abuser. Ainsi, pour nous porter la contradiction et chercher à démontrer qu'il possède de glorieuses références, il a joint à son dossier des articles publiés par les sites officiels des clubs qui l'ont employé, notamment le FC Nantes. Mais quelle est la liberté d'expression, la marge de manœuvre, dans ces organes placés sous la direction des présidents des clubs qui les possèdent ? N'est-ce pas Larièpe lui-même qui a, sinon dicté, du moins orienté, les écrits qui lui sont consacrés ? Comment peut-il espérer qu'on puisse s'y tromper ?

Il veut donc nous faire taire. Il y parviendra peut-être, momentanément, par la force et le poids de l'argent qui parfois écrase les idées et lui sert d'outil. Nous connaissons maintenant sa détermination et ses moyens. Nous savons aussi que la liberté d'expression est un oiseau fragile que certains parviennent à mettre en cage. Mais aussi serrés que soient les barreaux qu'ils tressent, ils ne le sont jamais suffisamment pour étouffer un idéal. Arrive forcément un jour où ce moineau, même blessé, maltraité, meurtri, parvient à s'échapper et vole de nouveau.

Le football à la nantaise est en sommeil, il n'est pas dans les intentions de la direction actuelle de le restaurer, elle a choisi un autre sens, une autre philosophie, elle se nourrit de conformisme. L'avenir nous dira si ce n'est qu'un sommeil ou si le football à la nantaise qui nous a fait tant rêver est définitivement mort, du moins à Nantes. Car il vit ailleurs, avec les mêmes principes et les mêmes idéaux de jeu, à Barcelone par exemple. Reverrons-nous un jour, ici, des techniciens, des joueurs et des dirigeants qui seront assez forts, assez inspirés, assez illuminés, assez intelligents pour le remettre d'actualité ?

Ce jour-là, s'il arrive, les messieurs Chicaneau, forcément, ne seront plus là.

 

B.V., le 23 février 2008

 

 

(2) A propos du recrutement au FC Nantes de jeunes joueurs africains, Christian Larièpe avait déclaré : « Il est important de sauver la réserv de la descente. C'est pourquoi on est sur trois joueurs qui viendront compléter leur formation. Un va faire la CAN avec le Mali, l'autre a fait la présélection avec cette même équipe. Quant au troisième, il appartient à la Côte d'Ivoire. La matière première, il faut la rentrer. Ce n'est pas toujours évident. » (Article paru dans Presse Océan : Claudiu Keserü sur le départ ? )


 

 
 
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