Milos Dimitrijevic aurait pu rester à Nantes. Il était encore lié aux Canaris pour un an. Lors des entretiens d'après saison il s'était entendu dire par Michel Der Zakarian : « je ne compte guère sur toi car moi je préconise d'abord les duels. Ce n'est pas ton point fort. A mes yeux, tu n'es qu'un second choix. Et si tu trouves un autre club, surtout n'hésite pas.» Manifestement Der Zakarian, qui croit que la Ligue 2 lui ira comme un protège tibia, n'aime pas les « beaux joueurs ».

Milos séduit déjà Grenoble
Alors Milos est parti. On le savait hésitant sur sa destination, balloté qu'il était entre le projet grenoblois de son compatriote Mécha Bazdarevic et un retour au pays au Partizan de Belgrade, dans le stade des exploits de son père. Nous sommes convaincus que Grenoble, son nouveau club, ne pourra que se réjouir de cette acquisition. Il a d'ailleurs éclaboussé de sa classe les premiers entraînements avec ses nouveaux coéquipiers et séduit les observateurs curieux de voir deux ex-vainqueurs de la Coupe Gambardella, Dimitrijevic et Glombard avec Nantes et Le Dizet, porter le maillot grenoblois.

Glombard à l'essai une semaine
Glombard a une semaine d'entraînement et un match amical pour convaincre les dirigeants. Lors d'une petite rencontre d'entraînement soldée par un petit match, Dimitrijevic a servi deux passes décisives et Glombard a marqué deux buts.

On l'a assez écrit, nous regrettons le départ de Dimitrijevic. Hormis les certitudes bas du front de Der Zakarian, rien ne justifiait ce départ. Assurément Laurent Guyot n'a pas du être consulté. Lui qui sait que Milos a toujours progressé par paliers et qu'il a besoin de confiance et de patience. Der Zakarian et Gravelaine qui prêtent d'ailleurs à Guyot la constatation qu'aucun joueur de CFA ou de 18 ans n'est prêt pour relever le défi de la Ligue 2, alors que manifestement le responsable du centre de formation n'a jamais tenu ce genre de discours aussi tranché. Les valeurs nantaises ont décidément la vie dure et ça n'est pas prêt de changer…