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Merci Puydebois !

Nantes / Nimes (2-1) - Résumé, le 30 septembre 2009

Puydebois au fond du trou
 

Meilleure affluence de la saison, but le plus rapide de l'histoire de la Ligue 2, quatrième succès consécutif à domicile, leader provisoire, les sujets de satisfactions ne manquaient pas au coup de sifflet final samedi soir. Mais c'est bien l'incroyable bévue de Puydebois huit secondes après le coup d'envoi qui restera dans les mémoires. Les 6500 scolaires invités s'en souviendront longtemps. L'erreur du gardien nimois s'est propagée sur le toile aussi vite qu'elle est survenue sur la pelouse de la Beaujoire. Deux erreurs défensives de part et d'autre scelleront le score d'une rencontre dont le contenu ne restera lui pas impérissable. Auteurs d'une première mi-temps d'assez bonne facture, les Nantais ont en effet encore déjoué après la pause.

(© 2009) (http://www.footnantais.com/articles/090930NantesNimesResume.php)

8 secondes et des poussières

Le ballon est dans le rond central. L'arbitre, le père Julien, siffle un troisième coup. Le temps d'invalider le premier engagement puis de lancer réellement la partie. Huit secondes plus tard, il siffle à nouveau pour signifier l'ouverture du score. L'infortuné Puydebois est déjà bien seul dans sa surface. Il vient de commettre l'irréparable sur une passe dévissée de Maréval. Le ballon initialement attendu à droite a rebondi devant lui. Il l'a lobé. Tragi-comique, Puydebois a tenté de s'en saisir maladroitement. Peine perdue. Il ne l'a pas rattrapé et le ballon a terminé sa course improbable dans ses filets devant un Kop Loire médusé puis hilare. La Beaujoire est en liesse. La Beaujoire est moqueuse. On se raconte l'action et c'est déjà plus long que le but lui-même. Les retardataires n'en croient pas leurs oreilles. Nantes démarre bel et bien son match avec un but d'avance. Dans leur partie de terrain, les Nimois errent hagards. La frappe de 60 mètres de Maréval n'avait pourtant rien d'une mine.

« Vas-y balance ! »

Ils sont 6500 scolaires invités. Lundi, dans leur cour d'école, ils ne se lasseront pas de raconter le but de Maréval. Sur Internet, la bévue de Puydebois fait déjà le tour de la planète. Dans la semaine, les apprentis footballeurs se rejoueront la scène. Ce ne sera pas forcément du goût de leurs éducateurs. Ce ballon encore froid qu'on balance dès le coup d'envoi au loin dans le camp adverse, comme une patate chaude, donnent souvent le la des intentions d'un entraîneur. Denoueix n'aimait pas ça . . L'action avait été répétée nous dit-on. Le cuir devait parvenir à Darbion. L'heureuse conclusion ne doit pas éluder une triste façon de penser le football…

Mareval envoie un missile sur le poteau
Avec Maréval les amoureux du jeu auraient préféré garder le souvenir de sa frappe monstrueuse de la 6 ème minute : un ballon qui traîne à mi-hauteur et une reprise pure, surpuissante. Le gaucher nantais croit qu'il vient de réitérer son but face à Marseille. Mais le poteau de Puydebois en décide autrement. Capricieux il renvoie le missile devant la ligne, pas à l'intérieur de la cage. Maréval est donc seulement le héros d'un but gag.

Puydebois encore aux fraises
Moins extraordinaire, il est toutefois encore à l'origine du second but nantais peu après le quart d'heure de jeu. L'arrière gauche nantais effectue une touche longue côté gauche. Au duel, les joueurs de tête dévient de l'épaule. Derrière eux, ça ripe sur un mollet. Après le rebond, en embuscade, Darbion fusille Puydebois qui minaude sur sa ligne de but.

On joue à peine depuis 17 minutes et Nantes mène donc par deux buts d'écart. En dehors de la frappe sur le poteau de Maréval, il n'y eut qu'une seule autre demi-occasion lorsque Darcheville s'est trouvé trop court pour redresser de la tête un centre de… Maréval (14 ème ). Côté nimois, on s'est surtout illustré jusque là sur coups de pied de coin. Quatre consécutifs , plus quelques autres. Dangereux, mais sans conséquence pour Kamenar. Le plus chaud fut repoussé par le gardien slovaque dans l'axe. Une sale habitude. Cavalli reprit, mais le ballon qui se dirigeait dangereusement vers le but fut détourné par un talon nantais (9').

Mandrichi rôde et marque

Jusqu'à la mi-temps, les Nantais se sont montrés davantage gestionnaires de leur avance que véritablement dangereux. Ils ont écopé de deux nouveaux cartons (Darbion, Sambou), tandis que les bonnes actions adverses se sont principalement soldées par des hors-jeu.
Nantes s'apprête donc à rejoindre les vestiaires avec une confortable avance, quand son nouveau milieu de terrain, Ba, plus en vue que face à Strasbourg, fait signe au kiné Daguillon qu'il n'est pas en état de poursuivre. On joue alors la dernière minute et le ballon n'est pas mis en touche pour permettre le remplacement. Une perte de balle au milieu, une défense pas attentive, tel un Inzaghi, Mandrichi, l'avant centre adverse, ne laisse pas passer l'aubaine. Il reprend de volée une offrande aveugle. Un geste technique des plus difficile qui laisse Kamenar impuissant. Au total 3 buts sont donc marqués dans le jeu. C'est ce qu'on a l'habitude de dire par opposition aux buts inscrits sur actions arrêtées. Il faudrait inventer une nouvelle catégorie tant les 3 buts ne sont la conséquence d'aucune action construite. Qu'importe, Nantes ne mène plus que par un but d'écart.

Bonnes 17 ème , Rohr chamboule tout avec Akouassaga

Pour la petite histoire c'est Akouassaga qui remplace Ba. On attendra de mieux connaître la valeur de second cité pour parler de l'utilité de ces deux transferts qui ferment la porte encore davantage à l'éclosion d'un ou deux jeunes du centre de formation.
Illustration par l'exemple, le jeune milieu de terrain Bonnes était le 17 ème joueur du groupe dans lequel manquaient Tall et Shereni pour cause de suspension. Pas de mensonge et de maladie piteusement inventée cette fois. Rohr préfère manifestement un banc déséquilibré (3 attaquants, un défenseur) plutôt que de donner sa chance à un jeune formé par Laurent Guyot (au fait la CFA2 est en position de relégable à l'heure où l'on vous parle…).

Akoussaga est donc sur la pelouse pour la seconde mi-temps et Bonnes en tribune. Ce choix curieux entraîne dès lors pas moins de trois changements de poste : Mareval plus haut, Abdoun à droite et Darbion à côté de Vainqueur à un poste qui n'est visiblement pas le sien. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué… et si un autre défenseur s'était blessé ou avait été expulsé ?

Des occasions malgré la médiocrité du second acte.

On l'a dit la seconde période fut assez médiocre. Paradoxalement elle accoucha de davantage d'occasions de but que la première. Ainsi Ayité ouvre le bal et reprend de la tête alors que Pierre vient de se faire lober. Kamenar veille. Ouf ! Cinq minutes plus tard Zerka reprend de la tête une centre de Maréval. A côté. Sur l'action suivante, Sambou intervient in extremis devant Ayité. A la 58 ème c'est Darbion qui s'illustre : de son poste de milieu axial, il intercepte et brûle la politesse aux milieux adverses, puis ils passe à Darcheville dont l'appel de balle est parfait. Malheureusement l'attaquant nantais ne peut redresser tout à fait son tir après s'être excentré sur la droite pour éviter la sortie de Puydebois. Le ballon termine dans le petit filet.

A l'entrée du dernier quart d'heure, Mareval frappe de 25 mètres, mais Puydebois fait bonne garde. Même bonne inspiration de Kamenar devant El Hajaoui (77'). Puydebois rappelle tout de même qu'il n'est pas un monstre (et dire que les dirigeants nantais avaient un temps pensé à lui…). Il repousse mal dans sa surface, et sans l'intervention d'un défenseur N'Diaye (entré en jeu à la place de Zerka) aurait sans doute pris la première place des buteurs du club. Dans la continuité Kamenar imite son homologue : une mauvaise sortie suivie d'un arrêt sur une frappe de 20 mètres d'El Hajaoui (80'). Une minute plus tard, en position très favorable, Ayité place une frappe enroulée à côté du but nantais. Puis, après un beau jeu en triangle des Nimois, c'est Mandrichi qui frappe au-dessus, alors qu'il avait l'occasion de lober Kamenar (87').

Il va falloir faire mieux

Nimes n'était donc pas loin de ramener un point de son drôle de voyage sur les bords de l'Erdre. Il n'y aurait pas eu à crier au scandale tant les Nantais et leur entraîneur ont déjoué jusqu'au coup de sifflet final. A Tours puis face à Metz, ils devront tout de même montrer un autre visage pour se conforter dans l'idée qu'ils peuvent raisonnablement escompter remonter en fin de saison. Entre temps, il paraît que Kita va nous dévoiler un nouvel organigramme écran de fumée. Il compte redistribuer les postes, sans préciser cette fois combien d'années il fera gagner au club… Qui a dit « on s'en fout » ?


L.D. , le 27 septembre 2009


 

 

 
 
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