Dans les vestiaires, après le nul méritoire obtenu par les Canaris face au LOSC, Rudi Roussillon a tenu à prévenir les journalistes présents que l'entraînement de demain s'effectuerait à huis-clos. Officiellement, il s'agit de faire retomber la pression. Il semblait pourtant que la pression retomberait inéluctablement puisque les Jaunes n'ont pas perdu. A moins que cette décision vise à tacler des journalistes jugés trop bavards ces jours derniers, alors qu'ils ne font que leur métier (au moins ceux qui vérifient leurs informations).

A moins que ce ne soit pour "occuper le terrain" pour le "pompier pyromane", nouveau surnom dont serait affublé le Président du coté de La Jonelière.

N'est-ce pas le coach qui habituellement décrête un huis-clos et généralement avant un match ? Les joueurs n'ont-ils pas envie de dire, avec le sourire, à quel point ils se trouvent soulagés de ne pas avoir perdu et d'avoir retrouvé un semblant d'allant en seconde période. Au final, même si on peut trouver que Serge Le Dizet parle trop, et se montre trop disponibel auprès de la presse, ce huis-clos ne sera-t-il pas plus pesant qu'autre chose ? On vous l'accorde c'est faire autour de ce huis-clos, beaucoup de bruit pour pas grand chose.

Au moins Rudi Roussillon décrête qu'il est inutile que la presse se déplace et on peut en conclure que, par conséquent, il n'y aura pas d'annonce de départ. On l'espère. Car le contraire peut être tout aussi vrai. Il y a un départ, mais le club veut maîtriser l'annonce et la communication qui sera faite autour de ce triste évènement...

En marge, Anthony Brulez, regrettait auprès de Serge Le Dizet, de ne pas avoir encore pu l'inviter sur le plateau de France 3...